Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

Chapitre II : Agis avec ton ennemi comme s'il pouvait devenir ton ami

Chapitre II : Agis avec ton ennemi comme s'il pouvait devenir ton ami

CHAPITRE II
 
  
"Agis avec ton ennemi comme s'il pouvait devenir ton ami"





« Je tenais à te présenter mes excuses par rapport à ce qu'il s'est passé la semaine dernière. On était tous les deux fatigués et on s'est mal comporté. T'as l'air sympa et je n'ai rien à voir avec le mec que tu as rencontré. On va devoir se supporter à la maison et au lycée, alors autant entretenir de bonnes relations.


A bientôt,
Liam.


PS : Désolé pour la valise. Pour me faire pardonner, je te porterai tes courses :) »
 
Voilà ce qu'il était écrit à l'intérieur du papier que m'avait adressé mon voisin. Il n'a pas l'air si méchant finalement, il a de la répartie, c'est déjà ça.
 
Ni une, ni deux, je me levai de mon canapé et allai sonner chez mon voisin. Il m'ouvrit la porte, surpris. Il était vêtu d'un Marcel blanc et d'un jogging noir et était craquant. Mon premier réflexe fut de tendre ma main droite vers lui :
 
       « Deborah Miller, je suis ta voisine d'en face. »
 
Il me sourit et serra ma main.
 
       « Liam Payne, enchanté. Je vois que tu as lu mon mot.
       - Exact ! D'ailleurs, je vais faire les courses samedi donc j'espère que tu seras chez toi.
       - Bien sûr, je ne bougerai pas et je t'attendrai, ria-t-il. Tu veux entrer boire quelque chose ?
       - Pourquoi pas ! »
 
Il se poussa légèrement sur le côté afin de me laisser entrer. Je fus étonnée de voir que son appartement était très bien rangé. Pour dire vrai, je m'attendais à tomber sur une véritable garçonnière.
 
Voyant que tout était propre, je retirai mes chaussures.
 
       « Tu peux garder tes chaussures, ça ne me dérange pas.
       - Tout est propre chez toi et puis, c'est devenue une habitude pour moi, je préfère me déchausser. »
 
Je retirai mes chaussures et les plaçai sur le côté. Liam marchait devant moi mais il n'avait pas besoin de me guider puisque nos appartements étaient semblables.
 
J'entrai dans un salon très lumineux. Les murs étaient clairs, blanc nacré plus exactement, et la plupart des meubles étaient en bois clair, ce qui donnait un côté très cosy et chaleureux à la pièce. Tout était très épuré mais pas pour autant impersonnel puisque quelques photos de famille étaient disposées à différents endroits.
 
       « Assieds-toi, je t'en prie. Un soda, ça te va ? Me proposa-t-il.
       - C'est parfait, merci, répondis-je en m'asseyant sur son canapé beige. »
 
Il partit vers la cuisine et en revint quelques secondes plus tard avec une bouteille de soda pour moi, et une bière pour lui.
 
       « Merci.
       - De rien. »
 
Chacun de nous ouvrit sa bouteille puis nous trinquons.
 
       «  Trinquons à notre nouvelle relation ! Lança-t-il.
       - Voisins et camarade de classe, poursuivis-je.
       - Et pourquoi pas amis ! »
 
On sourit en même temps puis chacun de nous but une gorgée de sa boisson.
 
       « D'où vient donc Monsieur Payne ? Débutai-je.
       - De Wolverhampton, une petite ville à deux heures de Londres. A moi de te poser une question, quel est ton signe astrologique ?
       - Vierge. Et toi ? Rétorquai-je.
       - Pareil ! On a déjà un bon point commun.
       - C'est déjà bien. C'est quand ton anniversaire ?
       - 29 août.
       - Bon anniversaire avec quelques jours de retard alors.
       - Merci, et toi c'est quand ?
       - Le 16 septembre.
       - Ok, je te trouverai un cadeau d'ici là, s'exclama-t-il.
       - Oh non, on ne se connaît pas, tu ne vas rien m'offrir.
       - Ô que si ! Insista-t-il.
       - Alors je t'achèterai également quelque chose.
       - Comme tu veux.
       - Bien ! Mais tu es superstitieux ? Parce que t'avais l'air très inquiet quand tu attendais ma réponse, demandai-je.
       - En fait, je me demandais d'où te venais ce caractère de merde, c'est tout, sourit-il.
       - Et qui te dis que j'ai un caractère de merde ? M'exclamai-je.
       - Quand j'ai vu ton visage de la semaine dernière, permets-moi d'avoir des doutes.
       - Bon, je comprends ta réaction. Et maintenant, tu as toujours des doutes ?
       - Pas vraiment. On s'est déjà trouvé un point commun, alors je suis sûr qu'on en trouvera beaucoup d'autres ! Exprima-t-il. »
 
La conversation que j'avais avec Liam me plaisait beaucoup. Je commençai à le connaître et à l'apprécier. En premier lieu, je l'avais trouvé vraiment beau, avec ses cheveux châtains, ses yeux perçants et son sourire. Mais lors de notre première rencontre, j'étais tellement fatiguée et sur les nerfs que je me suis mal comportée. Je me dis que s'il n'avait pas laissé ce mot dans ma boîte aux lettres, je n'aurai jamais fait le premier pas vers lui et je ne l'aurais jamais connu.
 
Notre discussion continuait et j'en apprenais de plus en plus sur lui.
 
       « Je suis sûr qu'on peut en trouver plein. On se pose une question chacun son tour, qu'en dis-tu ? Me proposa-t-il.
       - Je suis pour !
       - Ok, alors... ta couleur préférée.
       - Bleu et toi ? Répondis-je.
       - Blanc.
       - Blanc ? Demandai-je.
       - Oui, blanc. Pourquoi, ça t'étonnes ?
       - Bah oui, un peu... D'habitude les mecs aiment le rouge, le noir, le gris, mais le blanc, je crois que c'est la première fois.
       - Bah, faut que tu t'y habitues. Je ne suis pas un stéréotype.
       - Très bien. Je crois que tu pourras m'en convaincre assez rapidement je pense.
       - On verra ! Pourquoi tu aimes le bleu ? M'interrogea Liam.
       - Je sais pas trop. C'est la couleur du ciel, de l'eau et je dois dire que ça représente bien les vacances, la liberté. Et toi, pourquoi le blanc ?
       - Parce que c'est clair. J'ai l'impression que c'est la couleur de la liberté, de la paix. Tout commence par le blanc. Comme un peintre qui démarre avec une toile blanche, ou l'écrivain avec sa page blanche. C'est une belle représentation, je trouve, m'expliqua-t-il.
       - Je trouve aussi, souris-je.
       - Le film que tu préfères, c'est quoi ?
       - Je pense que tu vas me prendre pour un stéréotype mais tant pis.
       - Pourquoi ? C'est un film d'amour ?
       - Oui. C'est « Ghost », avec Patrick Swayze et Demi Moore. Et toi ? Si tu étais un stéréotype, je pense que tu dirais un film du genre « Paranormal Activity », mais étant donné que tu veux me prouver que tu n'en ai pas un, je m'attends à tout.
       - Je t'intrigue, c'est ça ? Ria le châtain. En fait, j'adore « Charlie et la Chocolaterie ». Mais je n'ai jamais vu « Ghost ».
       - Moi aussi, j'adore, même si ce n'est pas mon préféré !
       - Ça fait du bien des fois de se replonger en enfance, moi j'adore regarder ce film sur mon canapé avec des chocolats et des sucreries.
       - Y a rien de mieux, je crois ! Confirmai-je.
       - On pourra faire ça un de ces jours ! Et puis, tu pourras me faire découvrir « Ghost ».
       - Ah peut-être. Mais attends-toi à me voir pleurer.
       - Je suis prêt ! Clama-t-il. »
 
Nous parlâmes de tout et de rien et nous apprenions doucement à nous connaître. On parlait gastronomie, littérature, cinéma, musique... On se trouvait plein de points communs finalement.
 
       « Au fait, t'es partie où en vacances ?
       - Dans le sud de la France. J'avais trouvé un job d'été pour deux semaines et ma meilleure amie aussi donc on y est allées.
       - Ta meilleure amie c'est celle qui était assise à côté de toi ce matin ? Questionna-t-il.
       - Non, elle c'est Joyce. On se connaît depuis l'année dernière et c'est une très bonne amie. Ma meilleure amie s'appelle Alysson mais elle est en série éco.
       - Ah, d'accord. Et t'as travaillé dans quoi ?
       - Dans un camping. C'était vraiment bien. On faisait des animations, il y avait des soirées karaoké, c'était vraiment cool. En plus, on a fait un détour par la plage.
       - J'aurai bien aimé te voir en bikini, moi.
       - Vous les mecs, vous êtes tous les mêmes ! Lui lançai-je en balançant un coussin sur son visage.
       - Au moins, je m'en cache pas ! Ria-t-il en me balançant à son tour un coussin.
       - Et toi, t'as fais quoi ?
       - Rien de spécial. Je suis resté avec mes parents et après j'ai organisé mon déménagement.
       - Pourquoi t'es venu sur Londres ?
       - Pour les études. L'année prochaine, je veux aller à l'université donc c'était plus simple d'être sur Londres. Et puis, j'ai eu cette opportunité d'appartement donc j'ai préféré déménager cette année. Et toi ?
       - De quoi moi ?
       - Bah, depuis quand tu habites ici ? M'interrogea Liam.
       - Depuis toujours ! J'ai grandi ici.
       - Mais tu vis toute seule ? Je veux dire... tes parents travaillent ?
       - Je vis toute seule depuis un an et demi. J'ai jamais connu mon père et j'ai perdu ma mère l'an dernier mais j'ai décidé de m'émanciper et de garder l'appartement.
       - Je suis désolé, dit-il en posant sa main sur la mienne, je ne savais pas. Je n'aurai pas dû être aussi curieux.
       - Ce n'est pas grave, je t'assure. Tu ne pouvais pas savoir.
       - Mais... tu travailles ? Je veux dire... pour payer le loyer..., bafouilla-t-il.
       - J'ai des économies depuis que je suis petite et j'ai travaillé avant les vacances chez un disquaire mais il a fermé. Après, cet été, j'ai travaillé et je recherche un nouveau boulot. Je ne veux pas ruiner toutes mes économies.
       - J'essaierai de voir si je connais quelqu'un pour un travail.
       - J'ai postulé la semaine dernière et j'attends quelques réponses.
       - D'accord. Tu sais, tu peux me parler. Je sais qu'on se connaît à peine mais si tu as besoin de quelque chose, tu peux me demander, proposa-t-il, en me regardant dans les yeux.
       - Je m'en sors très bien toute seule Liam, répondis-je, un peu froidement.
       - Oh, oui... désolé... je voulais pas...
       - Je crois que je devrais y aller, dis-je, un peu sèchement et en me levant du canapé. Merci pour cette après-midi, c'était sympa.
 
Je partis en direction de l'entrée ou je me chaussai à nouveau. Liam m'avait suivi et s'apprêtait à ouvrir la porte.
 
       « Excuse-moi Deborah. Je ne voulais pas te blesser, tu sais.
       - Arrête de t'excuser, bon sang ! Je vais bien, je ne suis pas faite en sucre. Je vais bien Liam, m'emportai-je. »
 
Il parut un peu stupéfait de mon changement d'humeur mais je pense qu'il a compris. Il ouvrit la porte et me laissa passer sans dire un seul mot. Je sortis et rentrai chez moi tandis qu'il fermait sa porte d'entrée.
 
Je retirai un à un mes vêtements puis pris une bonne douche. Pour me détendre. Quand j'étais un peu tendue, sur les nerfs ou énervée, je prenais une douche bien chaude et mes muscles se détendaient automatiquement.
Je n'abusai pas, bien évidemment, et ressortis après seulement quelques minutes. J'enfilai un débardeur et un shorty puis coiffai mes cheveux qui ont séché ce matin. Je me fis une queue de cheval simple, me démaquillai et partis en direction du salon.
Je remarquai qu'il me restait quelques tâches ménagères à effectuer et malgré mon aversion profonde pour le ménage, je n'avais pas le choix. Pour me donner un peu de motivation, je mis de la musique qui résonna bientôt dans tout l'appartement. Je rangeai ma vaisselle propre, je fis tourner une nouvelle machine puis rangeai le linge propre de a précédente, nettoyai les vitres, les sols, fis mon lit... Bref, je fis le ménage à fond. Je n'étais pas une fée du logis, bien au contraire, mais je savais que j'aimais travailler dans un bon environnement alors je faisais des efforts.
Bien sûr, à la fin, j'étais exténuée.
 
Il était près de dix-neuf heures et j'avais faim. Une fois de plus, ce soir, je mangerai seule. Comme tous les jours, à chaque repas, sauf lorsque je mangeais à la cantine pour déjeuner avec les filles au lycée.
 
Je regrettais un peu mon comportement avec Liam. Je pense que cet après-midi, j'ai trouvé un super ami, en fait nous avions une tonne de points communs sur plein de sujets différents. J'ai passé un bon moment en sa compagnie et j'ai tout gâché en m'emportant.
 
Il était normal qu'il se pose des questions sur ma vie, c'est évident. Je vais avoir dix-sept ans, je suis en dernière année de lycée et je vis seule alors je comprends son avis d'en savoir un peu plus. On avait un point commun supplémentaire : la curiosité. Pour ça, je ne lui en voulais absolument pas, au contraire, au moins, il savait quel était le sujet à ne pas aborder avec moi.
 
En vérité, ce qui m'avait le plus dérangé, c'est qu'il me propose son aide. Son aide ? Je n'en veux pas ! Je ne voulais pas être une pauvre fille pour qui on éprouve de la pitié. J'étais indépendante depuis un certain temps, j'ai toujours réussi à m'en sortir et ce n'était pas parce que je ne trouvais pas de travail que tout était fini pour moi. Je gardais espoir.
 
Je n'étais pas seule, les filles étaient là, et plus particulièrement Alysson. S'il y avait bien une personne à qui je pouvais tout dire, c'était elle, et sûrement pas Liam. Je ne le connaissais que depuis quelques heures, je ne pouvais pas lui faire confiance, ce serait trop facile...
 
J'ai simplement voulu lui faire comprendre que je ne voulais pas de sa pitié, j'ai voulu « marquer le coup ». Mais je n'aurai pas du partir ainsi, il n'a du rien comprendre en fait...
 
Je n'avais pas envie de perdre un nouvel ami alors je décidai de retourner le voir. Je voulais m'excuser pour mon comportement. Je mis mon téléphone dans ma poche et saisis mes clés puis enfilai une paire de tongs au hasard pour me rendre en face.
Je refermai la porte derrière moi et traversai le palier pour sonner chez mon voisin... et ami.
Je sonnai une fois et la porte s'ouvrit peu après. Liam a du voir que c'était moi à travers le judas, il ne fut pas surpris de me voir. Il n'avait pas d'expression particulière sur le visage, il ne savait pas pourquoi je suis là.
 
       « Je te présente mes excuses. Je ne voulais pas m'emporter, tu n'as rien fait.
       - T'inquiète pas pour ça. J'ai compris que tu ne voulais pas de mon aide
       - Tu me pardonnes ? Demandai-je, avec une petite mine.
       - Bien sûr. Aller, viens là. »
 
Il ouvrit ses bras et resserra son étreinte lorsque je m'approchai de lui. Il posa son menton sur le haut de mon crâne car il faisait une demi-tête de plus que moi, et me caressa le dos.
 
       « Alors Deborah, amis ? Prononça-t-il en me regardant.
       - Amis. Et à ce titre, tu as le droit de m'appeler Deby.
       - Très bien, je suis ravi que tu m'accordes cet honneur, sourit-il. Tu as mangé ?
       - Non, mais je vais aller cuisiner.
       - Tu veux manger avec nous ? Me demanda-t-il.
       - Nous ?
       - Je suis avec mon meilleur ami.
       - Oh non, profite de ta soirée. Une prochaine fois peut-être, déclinai-je, poliment.
       - Ca ne le dérangera pas, je t'assure, insista-t-il.
       - C'est gentil mais je suis un peu fatiguée et puis, je crois que tu n'as pas vu ma tenue, rigolai-je. Non, on verra une prochaine fois.
       - Liam, téléphone pour toi ! S'écria une voix provenant du couloir.
 
Liam se retourna puis me dit.
 
       « Attends-moi, je reviens.
       - Je ne bouge pas. »
 
Il se dirigea vers le couloir et j'entendis un vague « merci » venant de sa part. J'imaginai alors que son ami avait répondu à sa place mais que l'interlocuteur avait insisté pour parler à Liam. Je patientai dans l'entrée. Je regardai les photos de famille affichées sur le mur lorsqu'une voix se fit entendre juste à ma gauche.
 
       « Bonsoir Deborah. »
 
Je me tournai directement en reconnaissant cette voix. Zayn Malik.
 
       « Mais qu'est-ce que tu fous là toi ?
       - Comme Liam te l'a dit, je suis son meilleur ami, répondit-il avec ironie.
       - C'est une blague.
       - Pas du tout, on se connaît depuis assez longtemps, rétorqua le brun.
       - C'était pour ça que tu traînais par là ce matin...
       - Je ne « traînais » pas, prononça-t-il en imitant les guillemets, je venais voir Liam. J'ai entendu que tu ne voulais pas dîner avec nous, tu oublies que tu m'en dois une pour ce matin... ajouta-il en se rapprochant de moi.
       - Je -
       - Ah, je vois que vous avez fait connaissance ! S'exclama Liam. »
 
Je voulais rétorquer à Zayn qu'il était mal d'écouter les conversations, mais Liam vint nous interrompre. Il s'approcha de nous.
 
       « Deborah, je te présente Zayn, mon meilleur ami et Zayn, voici Deborah, ma voisine et amie.
       - En fait -
       - On vient de faire les présentations.
 
Je lançai un regard noir à Zayn assez discrètement pour ne pas que Liam le remarque. Mais à quoi jouait-il ? Pourquoi faire croire à Liam que l'on ne connaissait pas alors qu'il était à la limite d'être mon ennemi ?
 
       « Oh, je vois, souffla Liam.
       - Je l'ai convaincue de manger avec nous, sourit Zayn.
       - Super ! Allons dans le salon, conclut Liam. »
 
Liam nous entraîna dans le salon et nous nous assîmes tous les trois sur le canapé.
 
       « C'est bon pour vous si je commande des pizzas ?
       - Oui, c'est bon, dis-je. »
 
Liam téléphona alors à la pizzeria afin de prendre la commande.
 
       « Tu prends quoi Deby ? Me demanda le châtain.
       - Une Indiana sans oignon.
      - Et toi Zayn ?
       - Quatre fromages.
 
Le châtain s'éclipsa alors dans la cuisine pour téléphoner tandis que Zayn et moi restions dans le salon.
 
       « Liam t'appelles Deby ?
       - Oui, comme t'as pu le voir.
       - Arrête, tu le connais pas, ria-t-il.
       - Si, je le connais et c'est un ami donc il peut m'appeler par mon surnom.
       - Je te connais depuis bien plus longtemps Deby, rétorqua-t-il en appuyant bien sur le Deby.
       - Non, Zayn, tu ne me connais pas. Alors tu me lâches.
       - J'aime bien quand tu réponds, ça change d'avant, répondit-il en s'asseyant un peu plus près de moi.
       - Je ne suis plus la même qu'avant, j'ai changé.
       - Oh, ça je le sais, t'en fais pas. Je l'ai remarqué ce matin. »
 
Zayn arrêta de parler puisque Liam revenait dans le salon et s'asseyait à côté de moi.
 
       « Les pizzas arrivent dans trois-quarts d'heure.
       - Ils mettent de plus en plus de temps, j'ai faim moi !
       - Bah fallait manger chez toi ! Rétorquai-je du tac au tac.
 
Les garçons me regardèrent assez surpris de ma réponse.
 
       « Bah quoi ? Questionnai-je.
       - Oh non, rien, sourit Liam.
       - Elle est à combien ma pizza ? Demandai-je auprès de Liam.
       - C'est moi qui paie, coupa Zayn.
       - Non, hors de question. Je paye ma part.
       - J'insiste. Avec Liam, on fait à tour de rôle et là, c'est mon tour.
       - Bah tu payes pour lui si tu veux mais moi, non.
       - T'es sourde ou quoi ? Je paye point ! S'emporta légèrement Zayn. »
 
Je décidai de lâcher l'affaire et de le laisser payer puisque « Monsieur » avait une âme charitable ce soir. Liam lança un regard intrigué à Zayn et celui-ci souffla assez bruyamment. Au même temps, une sonnerie retentit. Mon téléphone. J'aperçus qu'il s'agissait du restaurant dans lequel j'avais déposé un CV il y a quelques jours. Je m'excusai auprès de Liam et me levais afin de rejoindre la cuisine. Comme je m'y attendais, la réponse fut négative. Je remerciais tout de même le restaurateur et repartis m'asseoir.
 
       « Mauvaise nouvelle ? Chuchota Liam.
       - Oui, un refus.
       - Un refus pour quoi ? S'incrusta Zayn.
       -Je parle à Liam, là, tu permets ? »
 
Zayn se recula lentement, sortit son téléphone puis partit du côté des chambres.
 
      « Excuse-le, il n'est pas comme ça d'habitude.
       - Ne le défends pas. S'il veut s'excuser, il le fera lui-même. Et puis, même, je n'ai pas besoin des excuses de « Monsieur » Malik, ajoutai-je en imitant les guillemets.
 
Liam ne répondit plus rien et laissa aller son dos contre celui du canapé en soufflant.
 
       « Je suis pas stupide Deby.
       - Pourquoi tu me dis ça ?
       - Vous vous connaissiez déjà, c'est ça ? Continua-t-il. Je ne répondis rien alors il continua. Je vois bien que tu es sur la défensive et que tu lui tiens tête comme s'il t'agaçait déjà avant de parler.
       - Liam... C'est... compliqué avec Zayn, marmonnais-je.
       - Ce n'est pas une excuse pour me faire croire que vous êtes des inconnus. Mais, c'est qui pour toi, ton ex ?
       - Seulement des connaissances, cracha Zayn en faisant brusquement son retour dans la pièce.
       - Tu lui as fait du mal, c'est ça ? Demanda Liam à son ami.
       - Non, souffla Zayn. Laisse tomber Liam.
       - Ici, vous êtes chez moi alors vous faites un effort pour ne pas vous comporter comme des gamins, dit-il en se levant du canapé. »
 
Il se leva et partit en direction de la cuisine pour en revenir avec trois verres et une grande bouteille de bière. Il les posa sur la table basse et servit le tout en nous tendant ensuite les verres remplis. On trinqua puis chacun but une gorgée de la boisson. La sonnerie de l'appartement retentit et Zayn partit ouvrir étant donné qu'il était celui qui payait. Liam en profita pour me parler :
 
       « Il t'a fait du mal Deby ?
       - Te mêle pas de ça Liam. Et non, il ne m'a pas fait de mal comme tu pourrais le croire.
       - C'est pas parce qu'il est mon meilleur ami que je suis d'accord avec tout ce qu'il fait, dit-il.
       - Liam, s'il-te-plaît. Commence pas. Avec Zayn, c'est une longue histoire.
       - Ok, comme tu veux. Juste... ne vous engueulez pas.
       - On s'engueule pas Liam. »
 
Au même moment, Zayn revint les bras avec trois boites de pizza et les déposa sur la table. Il fit même le service, ce qui m'étonna beaucoup, et ouvrit une par une les boites pour les mettre en face de chacun selon sa commande. Pendant ce temps, Liam alluma la télévision qui diffusait une émission de karaoké.
 
      « Bon appétit, lança Zayn, avec un air heureux déconcertant.
      - Bon appétit, continuai-je à mon tour.
      - Bon app', finit Liam. »
 
On se lança tous les trois sur nos pizzas comme des affamés. Je dégustai ma première part tandis que les garçons mangeaient leur seconde part. Je mangeai avec beaucoup d'appétit, j'avais l'impression que cela faisait un petit moment que je n'avais pas mangé de pizza qui ne soit pas surgelée. Mon téléphone vibra dans ma poche, signe que je venais de recevoir un nouveau message.

De : Alysson
 
Coucou ma belle, tu fais quoi ? On se retrouve devant le lycée demain matin ?
 
Je lui répondis.

 
A : Alysson
 
Bloquée pour une soirée pizza avec Liam et Zayn. Je t'explique plus tard. Ok pour demain. Bisous ma chérie.
 
Elle m'envoya un nouveau message aussitôt.
 

De : Alysson
 
J'attends ton coup de fil avec impatience. Bon appétit et bon courage avec Z. xx
 
 
 
Je ne répondis pas et rangeai mon téléphone lorsque que je vis Zayn me faire un sourire en coin. Comme d'habitude, il se mêlait toujours de ce qui ne le regardait pas.
 
La télévision était toujours en bruit de fond et l'émission de karaoké continuait toujours.
 
       « Il s'est trompé dans ses paroles. La honte, cette chanson, elle est super connue ! S'exclama Liam.
       - Calme-toi Liam. Le mec ne va pas t'entendre.
       - Ouais, je sais mais si tu ne connais pas les paroles des chansons les plus connues du pays, tu ne vas pas dans ce genre d'émission !
       - Tu te crois meilleur que lui ? Rigola Zayn.
       - Bien sûr que oui !
       - Le jour où on fera un karaoké, tu pourras le prouver ! Dit le pakistanais.
       - Toi aussi tu vas pousser la chansonnette dans un karaoké ? J'ai du mal à te voir autrement qu'un mec dur et autoritaire sans passion ni loisir, dis-je à mon ennemi.
       - Et moi, j'ai du mal à te voir autrement qu'une fille coincée et intello qui chiale tout le temps pour rien.
       - La fille qui chiale tout le temps t'emmerde, crachai-je en terminant ma troisième part de pizza. »
 
A la fin de ma réplique, il me regarda durement dans les yeux avec un sourire niais collé au visage. Je me tournai vers Liam qui me lança à son tour un regard désapprobateur, mais qui malgré tout, me sourit gentiment en changeant de sujet.
 
       « Elle est bonne ta pizza Deby ?
       - Très bonne ! Et la tienne ?
       - Aussi. Tu me passes une part ?
       - Sers-toi. »
 
Il prit une part dans ma boite et me tandis la sienne pour que je puisse me servir dans la sienne. Je goûtais sa pizza qui était délicieuse.
 
       « Zayn ?
       - Ouais.
       - Tu veux une part ?
       - Non, c'est bon, cracha-t-il, une nouvelle fois, durement. »
 
Un silence régnait dans la pièce lorsque le téléphone de Liam sonna.
 
       « Excusez-moi, je dois répondre. »
 
 
Il se leva et partit en direction des chambres tandis que je restai seule avec Zayn.
 
       « Ma patience a des limites, Deby, débuta-t-il, le regard tourné vers la télévision.
       - Et pourquoi ça ? Demandais-je, totalement détachée.
       - Tu comprends ce que je veux dire.
       - Pas du tout, développe Zayn, crachai-je en faisant bien attention au fait que je prononce son prénom. »
 
Il se tourna vers moi, se rapprocha pour me regarder dans les yeux.
 
       « Tu me connais assez pour savoir que je ne suis pas calme. Je fais un effort pour ne pas exploser, là, alors arrête ton petit jeu.
       - Je ne joue pas contrairement à ce que tu pourrais croire. C'est juste que j'en ai marre de ne pas réagir face à tout ce que tu m'as fait.
 
Il s'approcha et me saisit le menton.
 
       « Encore une remarque et tu vas me le payer cher, c'est clair ?
       - Très clair, Malik, crachai-je en le regardant dans le blanc des yeux.
       - Comporte-toi bien. Liam ne doit se douter de rien alors sois polie, dit-il en me lâchant le menton et en revenant à sa place initiale avant de sortir son téléphone.
 
Je ne laissai rien paraître de mes émotions et fermais ma boite de pizza avant de débarrasser la table.
 
Liam revint en même temps et me demanda de rester assise, mais j'insistais pour débarrasser. Il acquiesça et me laissa faire. Je revins vers les garçons puis regardais l'heure : 21h36. J'avais promis à Alysson de lui téléphoner et il me faudrait du temps pour pouvoir tout lui expliquer correctement.
 
       « Je vais y aller.
       - Déjà ?
       - Oui, j'ai des choses à faire, prononçais-je en me levant.
       - Bon, très bien.
       - Merci, dis-je en direction de Liam et Zayn pour que le châtain ne se doute de rien.
 
Il me raccompagna à la porte avant de déposer un baiser sur ma joue.
Je regagnais alors mon appartement, soulagée. Je pris le téléphone fixe puis partis directement dans ma chambre. Je m'empressais de téléphoner à la seule qui pouvait me comprendre.
 
       « Allô ? Deby, ça va ?
       - Oui, t'en fais pas, tout va bien.
       - Permets-moi d'en douter parce que rien ne va quand Zayn est dans les parages. Bon, parle-moi, je t'écoute. »
 
Je lui racontais alors toutes les péripéties de l'après-midi du mot de Liam, en passant par notre belle après-midi, notre discussion, nos points communs, notre dispute, mes excuses, Zayn, ses menaces... A l'autre bout du fil, Alysson ne disait rien, mais réagit dès que j'eus fini mon discours.
 
       - Je suis contente que tu ailles bien. Décidément, il ne changera jamais. Il n'en a pas marre de te menacer, il va te faire quoi la prochaine fois ? Mais comment ils peuvent se connaître avec Liam alors qu'il ne vient pas d'ici ? C'est absurde. Méfie-toi Deborah. De Zayn mais aussi de Liam.
       - Non, Liam n'est pas comme Zayn, ils sont deux opposés.
       - Ils ne sont pas si opposés que ça s'ils sont meilleurs amis alors fais attention.
       - Toi aussi, rétorquai-je automatiquement.
       - Pourquoi ?
       - Zayn Malik est dans ta classe Alysson ! C'est pire que les années précédentes. Depuis deux ans, il était seulement dans ton cours de langue donc tu ne le voyais que deux ou trois fois par semaine mais là, tu le verras tous les jours et j'ai peur que tu oublies ce qu'on a dit.
       - Je ne me laisserai pas avoir, pas après tout ce qu'il t'a fait Deby ! Je continuerai à te défendre comme je le fais depuis deux ans !
       - Je le sais bien, mais je ne parlais pas de ça Aly. J'ai peur qu'avec toi, il redevienne le Zayn d'avant et que tu n'arrives plus à contrôler ce que tu ressens.
       - Deborah...
       - Ecoute-moi. S'il-te-plaît. Je ne t'en ai jamais voulu, je ne t'en veux pas et je ne pourrais jamais t'en vouloir d'avoir des sentiments pour lui. Mais si tu dois les refouler, ce n'est pas par rapport à moi, ça doit être par rapport à toi. Pense à toi Alysson et fais attention.
       - Je te le promets. Vas dormir, tu en as besoin.
       - Oui, toi aussi. Bisous, à demain.
       - A demain. »
 
Après deux heures de conversation avec la seule personne qui pouvait me remonter le moral, je m'enroulais dans mes draps chauds, en priant pour que la journée de demain se passe bien...

* * * * * * * * * * * * * * * *

Voici le second chapitre de MWZ.

Désolée du retard mais je tiens à avancer le prochain chapitre avant de poster, pour pouvoir garder un peu d'avance.

Que pensez-vous de :

La longueur du chapitre ? 
La réconciliation et la discussion de Deborah et Liam ?
L'emportement de Deborah ?
Sa façon de penser ensuite ?
Les "retrouvailles" entre Deborah et Zayn et le comportement de ce dernier ?
La discussion de fin entre Deborah et Alysson ?

Je tiens à vous remercier d'avoir lu ce chapitre et de me suivre.

Petit + : Le chapitre 3 commencera à partir du point de vue de Zayn !

Gros bisous.


- Mélina -
Tags : FanFic, Zayn Malik, Deborah Miller, Liam Payne, Chapitre II
​ 91 | 26 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.229.194.198) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 16 janvier 2015 06:00

Modifié le samedi 14 novembre 2015 15:14

Chapitre III : La menace ne sert d'arme qu'aux menacés

Chapitre III : La menace ne sert d'arme qu'aux menacés

Chapitre III

"La menace ne sert d'arme qu'aux menacés"



 
Point de vue : Zayn Malik
 
Liam raccompagna Deborah à la porte de chez lui. Il revint quelques secondes plus tard.
 
       « Tu joues à quoi Zayn ?
       - Je ne joue pas.
       - Il se passe quoi avec Deborah ?
       - Rien, dis-je en restant calme.
       - Rien ? Tu me réponds rien alors qu'elle était au bord des larmes en rentrant chez elle à l'instant.
       - Liam, te mêle pas de ça.
       - Mais qu'est-ce que tu lui as fait, putain ? S'emporta-t-il.
       - Je me suis comporté comme un connard avec elle, ça te va comme réponse ? M'exclamai-je. Je la traite comme une merde depuis deux ans !
       - Zayn..., dit-il en se rasseyant et en prenant son visage entre ses mains.
       - Arrête de poser des questions Liam. Fais ce que je te dis-
       - Je ne te laisserai pas lui faire du mal, me coupa-t-il. »
 
Lorsque Liam parla ainsi, je me levai et je l'incitai à en faire de même.
 
       « Liam, n'oublie pas qui je suis. Je peux être très sympa mais dépasse pas les limites, prononçai-je en le regardant dans les yeux.
       - C'est pour ça que tu m'as proposé de venir sur Londres ? C'est pour ça que je me retrouve à vivre sur le même palier qu'elle ? Tu te sers de moi pour l'approcher, c'est ça ?
       - Arrête de poser des questions, merde ! Tout ce que je veux, c'est que tu restes le gentil garçon que tu penses être.
       - Je suis moi-même Zayn.
       - On connait tous les deux le côté sombre de Liam Payne. Je veux que tu arrêtes de me contredire sinon je te ramène dans l'état dans lequel je t'ai trouvé et je dis tout.»
 
Sur mes mots, il baissa la tête et partit se rasseoir. En parlant de son passé, j'appuyais sur son point faible, sa faiblesse. Liam Payne était loin d'être le mec parfait, l'élève studieux, le gendre idéal, le meilleur ami que tout le monde aimerait avoir.
 
       « Qu'est-ce que tu veux Zayn ? Me demanda-t-il, avec une voix rauque.
       - C'est quoi le refus qu'elle a eu au téléphone tout à l'heure ?
       - Elle a postulé pour un job et son CV a été refusé.
       - Où ça ? Questionnai-je.
       - Je ne sais pas, répondit-il en haussant les épaules.
       - Sache-le, ordonnai-je. Trouve-moi tous les lieux où elle a posé sa candidature.
       - Et à quoi ça va te servir ?
       - Tu n'as pas besoin de le savoir, Liam. Fais ce que je te demande, c'est tout.
       - Ne lui fais pas perdre ces boulots, elle en a besoin, Zayn.
       - Je sais ce que je fais, bon sang ! Criai-je. Fais-moi confiance, je ne suis pas con Liam. Je sais que Deborah a besoin d'argent. Je veux juste faire en sorte qu'elle ait besoin de MON aide. »
 
Je me tus puis repris ma phrase pour conclure cette conversation.

       « Je veux les infos ce week-end. »
 
Liam confirma mes propos par un hochement de tête puis me conduit à l'entrée. On se serra la main amicalement puis je repartis en direction de chez moi.



 
* * * * * * *
 
 
 
Jeudi 4 septembre, 6:45, Appartement de Deborah, Londres

 
Point de vue : Deborah Miller

 
La nuit a été assez courte. Après la longue discussion que j'ai entretenu avec ma meilleure amie pendant près de deux heures, j'ai fait le vide dans ma tête et j'ai repris mes esprits.
 
La « trêve » mise en place avec Zayn n'aurait jamais dû avoir lieue. Avec lui, il était impossible qu'il y ait une quelconque trêve. La preuve, la tension était tellement palpable que Liam a découvert que nous nous connaissions et cela ne nous a pas empêché, Zayn et moi, de nous lancer des piques.
 
Je redoutais le retour à la vie lycéenne. En effet, depuis deux ans, j'étais devenue une cible facile pour Zayn. Mais cette année, je ne me laisserai plus faire. Il était hors de question qu'il me rabaisse ou qu'il tente quoi que ce soit.
 
Ce matin, ma matinée commençait par deux heures de sport. Je n'échappai pas au stéréotype de l'adolescente qui n'aimait pas dépenser son énergie dès huit heures du matin, mais je devais dire que j'étais différente du stéréotype qui affirmait que le sport était une torture. Non, le sport n'était pas une torture, en tout cas, pas pour moi malgré que je ne sois pas une grande sportive.
Les cours d'éducation physique et sportive ont, pour moi, toujours été assez stimulants. C'était un bon moyen de se défouler, je trouvais. On se libérait, on se détendait, on se défoulait, on dépensait notre énergie.
 
Ce fut donc tout naturellement que j'enfilai un jogging, un débardeur puis un tee-shirt. Je formai une queue de cheval haute et me maquillai un peu : un peu de baume à lèvres et un coup de crayon, et mis mes lentilles de contact.
L'appétit était revenu ce matin alors je mangeai mes céréales puis bus du lait. Je pris mon sac à main, enfilai mes baskets de sport grises puis sortis de mon appartement.
J'enfilai mes écouteurs dans mes oreilles et me dirigeai vers l'arrêt de bus qui se situait tout près de chez moi.
 
Le soleil était au rendez-vous et il n'y avait pas un seul nuage à l'horizon : peut-être était-ce un bon présage ! Il n'y avait pas de vent, l'air était ni trop chaud, ni trop froid et bizarrement, il n'y avait pas d'humidité présente.
Debout en attendant mon premier bus, je tapotai légèrement du pied en entendant une musique plus qu'entraînante, Single Ladies de Beyonce.
A peine quelques secondes plus tard, mon bus arriva. Après avoir passé ma carte, je m'installai au fond, regard vers la fenêtre.
 
Le bus s'arrêtait plusieurs fois, quelques passagers montaient, d'autres descendaient. Mon arrêt était là et je descendais pour attendre mon second bus qui arrivait avec un peu de retard, dix minutes après.
A peine eus-je posé un pied dans ce bus que je repèrai immédiatement ma tignasse blonde, j'avais nommé Alysson Bowen. Je me frayais un chemin parmi les autres étudiants afin de la rejoindre. Elle m'a, comme d'habitude, réservé une place juste en face de la sienne. Son sourire était éblouissant. Ses cheveux étaient lâchés et lisses, elle portait un haut ample et un jean, avec des ballerines. Elle avait toujours une oreillette dans son oreille gauche et laissait l'autre grande ouverte afin que l'on puisse discuter.
 
       « Comment tu vas ? Lançai-je.
       - Ca va et toi ? Répondit-elle avec un réel enthousiasme.
       - Parfaitement bien. Le soleil est bien là aujourd'hui dis-moi.
       - Ô que oui, et ça fait du bien ! Tu as cours de sport aujourd'hui ?
       - Oui, dès maintenant.
       - T'es toujours aussi contente toi !
       - Toujours motivée ! Dis-je. Par contre, je ne sais absolument pas ce que l'on va faire.
       - Tu verras bien ! Me lança-t-elle.
       - Ca, c'est ma réplique! »
 
Le bus se stoppa alors à quelques pas du lycée et Alysson et moi descendîmes avec quelques difficultés, vu le nombre de lycéens présents. Alors que je m'apprêtai à franchir la porte de sortie, je sentis quelqu'un me pousser vers l'extérieur. Avec la hauteur du trottoir, mon pied frappa contre le goudron et ma meilleure amie me rattrapa de justesse, alors que j'allai manquer de trébucher. Je me retournai alors et découvris mon « agresseur ». Je n'étais même pas surprise qu'il s'agisse de Zayn. Il me regardait de haut en bas avec un sourire niais, fier de m'avoir basculée. Je ne le regardais même pas et commençai à rejoindre Alysson qui m'avait devancé de quelques pas.

       « Encore un coup de Malik ? Me demanda-t-elle.
       - Tu connais déjà la réponse, soufflai-je.
       - Avec votre soirée d'hier, je pensais qu'il aurait agi différemment.
       - Tu sais comme moi qu'il ne changera jamais, il n'y a rien à espérer, finis-je. »
 
Nous arrivâmes avec Aly devant le grand bâtiment. Elle monta vers son cours tandis que je restai dans le hall, en attendant de savoir dans quel gymnase nous allions pratiquer. Bientôt, une belle métis arriva vers moi. Nous discutâmes de tout et de rien.
Alors que notre conversation se poursuivait, j'aperçus la silhouette de Liam qui pénétrait à l'intérieur du bâtiment. Il scrutait la foule d'élèves et je lui fis signe. Il arriva vers moi d'un air nonchalant et m'adressa un beau sourire avant de me faire la bise.

       « Joyce, je te présente Liam, un ami et aussi mon nouveau voisin.
       - Salut Liam, débuta-t-elle.
       - Salut, content de faire ta connaissance. Vous allez bien ?
       - Oui merci et toi ? Questionnai-je.
       - Pareil. T'es venue comment ?
       - En bus, pourquoi ?
       - J'ai sonné chez toi ce matin. Tu étais déjà partie je pense.
       - Certainement. Mon bus est un peu tôt, répondis-je.
       - Si tu veux, on pourra faire du covoiturage.
       - Non, j'ai pris mes habitudes maintenant, mais merci quand même, rétorquai-je. »
 
Le professeur de sport arriva alors vers nous. Il était habillé d'un tee-shirt gris et d'un jogging noir, accompagnés de baskets noires et... vertes fluo. Je n'ai jamais compris, mais je me rendais compte que les professeurs de sports adoraient porter un vêtement très coloré, pas forcément très à la mode. Bref, il nous donna le nom du gymnase dans lequel nous nous donnions rendez-vous les semaines suivantes.
 
Je détournai la tête du côté de l'administration et vis une tête en sortir. Il avait un tee-shirt à motif et un jogging gris. Ses cheveux châtain étaient complètement ébouriffés et il me semblait qu'il n'avait pas eu le temps de se coiffer ce matin. Le jeune serveur du Starbuck avait ses yeux bleus rivés sur son carnet et son emploi du temps et paraissait perdu. Ses pieds avançaient tout seuls mais avant même qu'il n'ait eu le temps de lever la tête, il rencontra de plein fouet un autre torse. Louis marmonna quelque chose, inaudible depuis là où je me trouvais, mais j'imaginai qu'il s'excusait de son manque d'attention. Son interlocuteur, qui était dos à moi, faisait la même taille que lui mais était beaucoup plus baraqué que le châtain. Je détaillai sa silhouette et mon regard s'attardait sur son poing. Je remarquai immédiatement qu'il était serré mais ce qui me sauta aux yeux fut cette bague noire à son index. Comment oublier cette bague ? Comment oublier son propriétaire ? C'était bien évidemment Zayn Malik. Comment avais-je fait pour ne pas le reconnaître immédiatement ? Ce mec était reconnaissable entre mille. Qu'il soit de face, de dos, de profil, on était obligé de reconnaître Zayn Malik.
 
Je fixai toujours son poing et vis qu'il le détendit en un coup. Je remontai mes yeux vers les siens et constatai qu'il s'était retourné vers nous. Oui, NOUS, les trente et quelques élèves de ma classe et moi qui n'avions pas manqué une seule miette de cette scène. Zayn se tourna une nouvelle fois vers Louis, lui murmurant quelque chose puis monta les escaliers pour rejoindre son cours.
 
Louis, serein, releva le regard vers nous et s'avança vers le professeur pour s'excuser de son retard.
Je ne comprenais pas pourquoi il était si serein alors qu'il venait de se faire remarquer par Zayn, dès le premier jour. Il ne savait sûrement pas à quoi s'attendre, le pauvre.
 
       « Malik a trouvé sa nouvelle cible désormais. Tu peux souffler Deborah, prononça Jason, un garçon de ma classe. »
 
Je me tournai vers lui, un petit sourire en coin, comprenant les sous-entendus de sa phrase. Je ne le connaissais pas en personne mais j'avais eu l'occasion de le croiser des centaines de fois dans les couloirs du lycée ces deux dernières années. Et puis, ce n'est pas comme si j'étais une anonyme. Désormais, tout le monde me connaissait, tout le monde savait qui j'étais, qui était Deborah Miller. Tout le monde savait ce que j'avais vécu et surtout à cause de qui...
 
Le jeune homme alla rejoindre ses amis tandis que Joyce prit ma main et entrelaça nos doigts, en me faisant un clin d'oeil. Elle fit des petits cercles à l'aide de son pouce, sa façon à elle de me montrer qu'elle avait compris les paroles de Jason, et qu'elle me soutenait encore. A ma droite, Liam me lança un regard interrogateur et fixa nos mains, à Joyce et moi, et leva les yeux au ciel, peut-être sa manière à lui de me faire comprendre qu'il ne comprenait rien. Louis choisit ce moment pour avancer vers moi.
 
       « Salut ?
       - Oh, salut Louis, répondis-je, en souriant. Tu vas bien ?
       - Ca va merci. Je me sens juste un peu paumé.
       - Ca, on l'a tous remarqué ! Ajouta Joyce.
       - Vous allez bien ? Sourit-il.
       - Oui merci. T'en fais pas Louis. Tu ne resteras pas perdu très longtemps, on va te faire une petite visite un peu plus tard, proposai-je.
       - Ah, c'est cool merci. 
       - Je ne vous dérange pas ? Bon, on est déjà assez en retard comme ça. Partons au gymnase, conclut notre professeur. »
 


* * * * * * *
 
10:25
 
La sonnerie retentit, signe que la pause débutait. Les grilles s'ouvrirent et nous entrâmes. Joyce me devançait de quelques mètres et parlait à une autre fille de la classe tandis que je marchais aux côtés de Louis.
 
       « Deborah, je peux te poser une question ?
       - C'est ce que tu es en train de faire, non ? Plaisantai-je.
       - Oui, mais... Bon, le mec de ce matin, tu le connais ?
       - Tout le monde le connaît ici Louis.
       - Non, mais je veux dire... Est-ce que, toi, tu le connais, je veux dire personnellement...
       - On va dire que oui..., soufflai-je, pourquoi cette question ?
       - Avant de partir, il m'a dit un truc qui m'a laissé... perplexe, c'est tout. Mais quand tu veux dire, que tout le monde le connaît... ça veut dire qu'il a mauvaise réputation ?
       - Pour la faire courte, il s'appelle Zayn Malik, il a dix-sept ans, il change de copine comme de chemise et cherche toujours une « cible ».
       - Et cette nouvelle cible, tu penses que c'est moi ?
       - Non, t'inquiète pas. Il ne se confrontera pas à toi, affirmai-je.
       - Comment tu peux en être aussi sûre ?
       - Je sais comment il fonctionne, c'est aussi simple que ça. Si je peux te donner un conseil, regarde devant toi quand tu marches, ris-je.
       - Ouais, je suis un peu tête en l'air parfois. Je crois que je me suis bien fait remarquer dès le premier jour moi, tout ce que je ne voulais pas.
       - T'en fais pas, Louis. Mais sérieusement, n'approche pas Zayn.
       - Je peux te demander pourquoi ?
       - Disons qu'il traîne dans des affaires pas très nettes et qu'il vaut mieux ne pas s'en mêler.
       - Oh, je vois. Je vais faire plus attention, alors.
       - Qu'est-ce que t'a dit Zayn ? M'interloquai-je.
       - Au début, j'ai cru qu'il allait me dire qu'on se reverra ou un truc de ce genre mais en fait il a parlé de toi...
       - S'il-te-plaît, Louis. Dis-moi mot pour mot ce qu'il t'a dit.
       - T'as de la chance d'être un pote de Deborah. Je suis partout. Ne l'approche pas trop près, elle est à moi. »



* * * * * * * * * * * * * * * *

Voilà, le chapitre III est enfin en ligne ! 

 
Comme d'habitude, j'espère que vous prendrez du plaisir à le lire.
 
Je suis désolée de vous avoir fait patienter pendant deux semaines mais avec le lycée, ce n'est pas toujours facile de trouver du temps pour écrire, surtout que l'inspiration n'était pas au top pour le Chapitre IV.
 
 
Voici les quelques questions habituelles !
 
Que pensez-vous de :

- La discussion Zayn/ Liam ?
- Le comportement de Zayn face à Louis ?
- La réputation de Zayn faite par Deborah à Louis ?
- LA phrase de Zayn à la fin ?



Merci à toutes, on se retrouve lors du chapitre IV.


Bonne journée.

Xx

- Mélina -
 
 
 
Tags : FanFic, Deborah Miller, Zayn Malik, Louis Tomlinson, Chapitre III
​ 85 | 17 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.229.194.198) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 30 janvier 2015 06:00

Modifié le samedi 14 novembre 2015 15:16

Chapitre IV : Ce que la voix peut cacher, le regard le livre

Chapitre IV : Ce que la voix peut cacher, le regard le livre

Chapitre IV




"Ce que la voix peut cacher, le regard le livre"



Point de vue : Deborah Miller




     Les paroles de Zayn qui m'ont été transmises par Louis résonnaient encore dans ma tête. Depuis deux heures, je tentais de les comprendre. Déjà, il n'aurait jamais du s'adresser à Louis. Le châtain n'y était rien ! Il ne connaissait pas Zayn et moi, il me connaissait à peine.
La seule choseque j'avais déduit, c'était que Zayn me suit. C'était obligé. Comment a-t-il pu croire que Louis et moi étions amis ? Nous nous sommes vus une seule fois, hier, au Starbuck, avec les filles et si Zayn est au courant de cette rencontre, c'est qu'il était lui aussi présent au café. Je pense que Zayn l'a confirmé lui-même en disant qu'il était partout : et c'est vrai !
Zayn était partout. Hier matin, il était au pied de mon immeuble puis je pense qu'il était au Starbuck. Ensuite, le soir, il était chez Liam et encore ce matin, il a trouvé le moyen de me bousculer à la descente du bus. Cela faisait tout de même beaucoup de coïncidences. Mais ce n'était pas le problème principal. C'était assez dérangeant de me dire que je me faisais « épier » mais j'avais l'avantage de savoir qui le faisait. En fait, c'était plutôt la dernière phrase de Zayn qui m'intriguais : « elle est à moi. »


A ce que je sache, je n'appartenais à personne, à personne d'autre que moi-même. J'étais libre. Zayn pouvait bien penser ce qu'il voulait, je ne lui ai jamais appartenu, je ne lui appartiens pas et je ne lui appartiendrai jamais. J'avais le droit d'agir comme je le souhaitais, de penser ce que je voulais et de dire ce que je pensais. Je faisais mes propres choix, je choisissais ma vie, mes amis et mon quotidien. Il n'avais pas à s'interférer dans ma vie ainsi. Il ne me laissera donc jamais tranquille...




       « Deborah. Tu m'as écouté ? Me demanda Eden alors que j'étais perdue dans mes pensées.
       - Hein ? Heu... Non, tu peux répéter ?
       - Va le voir. Demande-lui des explications, ça ne te coûtera rien.
       - Ah ben oui, tu as raison. Je vais me pointer devant lui en disant : salut Zayn, dis-moi, est-ce que c'est possible que tu arrêtes de me suivre et que tu me lâches la grappe, juste une fois dans ta vie alors que ça fait deux ans que je te demande de le faire. Je ne peux pas lui dire ça Eden ! J'en ai marre de cette situation, moi. Je veux juste qu'il me laisse tranquille, m'emportai-je en évitant de parler trop fort pour ne pas attirer tous les regards des élèves présents dans la cantine sur moi.
       - Deby, arrête ! M'interpella Alysson. Ne t'en prend pas à Eden, elle ne t'a rien fait. Maintenant on n'en parle plus. Mange un peu parce que ça fait vingt minutes qu'on est là et que tu n'as pas touché à ton assiette et ensuite j'irai voir Zayn. »




Je ne répondis rien à la suite de la réplique sanglante de ma meilleure amie. Alysson me connaissait mieux que quiconque et savait exactement comment réagir avec moi. Elle lisait dans mes pensées comme dans un livre ouvert et comprenais mon ressenti comme personne. Elle m'a cloué le bec en l'espace d'une seconde et je n'ai rien rétorqué car il n'y a rien à rétorquer justement. Elle avait complètement raison. Ce n'était pas en m'emportant contre Eden que cela arrangera quelque chose à la situation. Je me contentais donc d'écouter ma meilleure amie au doigt et à l'oeil et piquai les pâtes présentes dans mon assiette avec ma fourchette. Elle m'observait avec un regard compatissant et compréhensif et me fis un sourire sincère, me montrant à quel point elle était ravie de pouvoir m'aider. Ses yeux me fixaient avec beaucoup d'attention et de tendresse, comme le ferait une maman et elle me fit un clin d'oeil. Eden, elle aussi, présente à ma gauche, me sourit et me montrait qu'elle ne m'en veut pas de lui avoir répondu ainsi. Joyce, qui se trouve à la droite d'Alysson, continuait de manger comme si de rien n'était, et c'était pour cela que je l'adorais : elle était naturelle en toutes circonstances.








* * * * * * *








Le repas terminé, les filles et moi profitions du soleil de l'extérieur en attendant la reprise des cours qui recommenceront dans vingt minutes. Assises sur les marches de l'escalier, nous parlions de tout et de rien. Nous étions chacune sur nos téléphones et commentions nos photos de vacances. Je montrais à Joyce et Eden les différents moments que j'avais partagé avec ma meilleure amie en France. Les animateurs du camping, qui pour la plupart étaientt des saisonniers, nous avaient pris sous leur aile car nous étions les plus jeunes de l'équipe. Nous avons pris de nombreuses photos tous ensemble et ce job restera un bon souvenir pour Alysson et pour moi.
Joyce nous raconta ses péripéties en Australie. Elle a visité tout Sydney, a fait un tour à l'opéra et a vécu des vacances de rêve avec son petit frère et ses parents.


Eden, la seule à être restée à Londres, nous raconta plus en détail sa rupture avec Harry. Elle nous confia qu'elle avait toujours des sentiments envers lui et que leur matinée de cours s'était bien passé. Malgré leur séparation, ils restaient en très bons termes et tant mieux parce qu'Harry était devenu une bonne connaissance pour les filles et moi.


A force de rigoler et de blaguer, nous ne voyions même pas que quelqu'un s'approchait :

       « Salut les filles ! Lança Louis.
       - Coucou, répondit Eden, tout sourire de retrouver le beau serveur.
       - Vous allez bien ? Rebondit Louis, en rougissant à la vue d'Eden.
       - Oui et toi ? Demanda Alysson.
       - Ca va aussi. Dis-moi Deborah, ta proposition de ce matin tient toujours ? Tu aurais un peu de temps pour me faire visiter le lycée ?
       - Et bien, commençai-je en regardant ma montre, on a un quart d'heure devant nous, ça devrait aller. Les filles, à plus tard. Je vais jouer la guide touristique officielle, conclus-je en attrapant mon sac de la main droite et le bras de Louis du bras gauche. 
       - T'as pu voir le côté des bureaux ce matin ?
       - Oui, je suis allée voir la secrétaire.
       - Ok. Bon, par ici tu as le CDI et au bout du couloir, c'est la salle des professeurs. Il y a aussi quelques salles de cours mais on n'ira pas par là-bas cette année.


Je montai ensuite les escaliers menant à l'étage.


       - Ici, à gauche c'est les laboratoires SVT et de l'autre côté, c'est physique et au centre, on a toutes les salles d'anglais*, littérature et philosophie.
       - On va en avoir des cours ici ! Dit-il.
       - Tu m'étonnes, avec les sept heures de philo, tu connaitras le couloir par cœur ! »


Je l'emmenai de l'autre côté.

       - A gauche, ici, ce sont les salles de langues et à droite, ce sont les salles de maths.


Nous marchâmes ensuite vers les salles d'histoire-géo et la visite fut terminée.


       - Tu vois c'est pas bien compliqué, en plus tout est indiqué.
       - Ouais, je pense que je n'aurai qu'à te suivre !
       - Oui, ne t'inquiète pas pour ça. Dis-moi, tu sais s'ils embauchent encore au Starbuck ?
       - Je crois que c'est moi qui ait pris la dernière place. Pourquoi, tu cherche un boulot ?
       - Ouais.
       - Si j'entends qu'ils recrutent, je te proposerai, me répondit-il.
       - Merci, c'est gentil. On retourne voir les filles ?
       - Oui ! S'exclama-t-il en souriant.
       - Dis aussi que tu en as marre de moi, c'est ça ? Prononçai-je avec ironie.
       - Non, c'est pas ça voyons ! C'est juste que... ça fait plaisir d'être entouré.
       - Oui, bien sûr, laquelle te plait le plus ?
       - De quoi ? Me questionna-t-il, surpris.
       - Est-ce que mes amies te plaisent ?
       - Bah oui, elles sont sympas, répondit Louis en rougissant.
       - Rien que ça... Tu ne sais vraiment pas mentir Louis.
       - Je ne mens pas. Bon allons-y maintenant. »


Nous retournâmes près de l'escalier mais je constatai que ma meilleure amie n'était plus présente auprès des filles.




       « Où est Aly ? Demandai-je. »




Eden leva la tête et me fis signe de me retourner en dirigeant son regard et son menton quelque part derrière moi. Louis et moi eûmes le réflexe de faire volte-face et je constatai qu'Alysson était en grande discussion avec un certain pakistanais. Elle était de dos, les bras croisés et je devinai qu'elle tenait tête à Zayn qui lui, avait toujours cet air naturellement nonchalant. Il était légèrement plus grand que la blonde mais je savais que ce n'est pas cela qui allait effrayer ma meilleure amie, bien au contraire.






 
* * * * * * *








Point de vue : Alysson Bowen




Deborah venait de partir avec Louis afin de lui faire visiter le lycée. Avec Joyce et Eden, nous continuions notre discussion lorsque Joyce me fit remarquer la présence de Zayn une petite dizaine de mètres plus loin. C'était le moment ou jamais de m'expliquer avec lui. Il était seul avec pour seule compagnie son téléphone portable et une cigarette à peine entamée. Comme convenu et promis à ma meilleure amie, je me dirigeai vers lui, pleine de confiance et prête à défendre Deborah comme je l'ai toujours fait.


Il est vrai que c'était toujours moi qui ait pris la défense de ma meilleure amie. Depuis que je la connaissais, c'est-à-dire trois ans, je l'ai toujours soutenue et j'ai toujours été de son côté. Alors lorsque les foudres de Zayn Malik se sont abattues sur elle, mon premier et seul réflexe à été de me promettre de la protéger. Je la connaissais assez pour savoir qu'elle n'avait pas besoin d'un problème de plus dans sa vie. En me dirigeant vers lui, j'espérais juste lui faire comprendre, encore une fois, qu'il devait laisser Deborah tranquille une bonne fois pour toutes. Il était de dos et donc, ne me vit pas arriver. Je lui tapotai alors l'épaule et il se retourna subitement.


       « Alysson, que puis-je faire pour toi ? Me demanda Zayn, d'une voix posée et calme.
       - Tu connais déjà la réponse. Laisse-la tranquille.
       - Je ne vois pas de qui tu veux parler, répondit-il en souriant.
       - Tu sais très bien ce que je veux dire Zayn. Deborah a déjà assez souffert comme ça et la plupart du temps, c'était à cause de toi. Je veux juste que tu la lâches ! Elle ne t'a rien fait, bon sang ! Tu t'attaques à elle depuis deux ans et ça ne te suffit pas. Mais t'en n'as pas marre de t'attaquer à elle comme ça ?
       - Elle l'a cherché Aly, cracha-t-il en s'approchant de moi.
       - Non, ce n'était qu'une coïncidence et tu le sais. C'est juste une excuse que tu t'es trouvée. »


Il ne répondit rien et recracha la fumée en l'air.


       « Et puis c'est quoi cette histoire avec Liam ? D'où tu le connais ?
       - Ca, ça ne te regarde pas. Je le connais, point, rétorqua-t-il en fuyant mon regard.
       - Zayn... »




Il tourna le regard vers moi et me fixa longuement tandis que je soutenais notre contact visuel.


       « Arrête. Deborah n'y est pour rien. Il porta une nouvelle fois sa cigarette vers ses lèvres sans me répondre et leva les yeux derrière moi. Je me retournai à mon tour et vit qu'elle et Louis étaient revenus vers l'escalier. Je retournai mon regard vers mon interlocuteur. Comment tu as pu changer Zayn ? Regarde-là. Elle paraît souriante mais on sait tous les deux ce qu'il se cache derrière. La souffrance qu'elle vit au quotidien. Sauf qu'il y a une différence. Moi, j'ai été là pour elle alors que toi tu as profité de sa faiblesse pour l'atteindre et pour ça je t'en voudrai toujours Zayn. Tu aurais pu être un de ses meilleurs amis, mais tu as choisi le mauvais camp. Réfléchis bien. Tu peux encore changer les choses. Mais la décision t'appartient... »


Je relevai une dernière fois mon regard vers lui alors qu'il paraîssait atteint par les mots que je venais de prononcer. Je me retournai mais le pakistanais me retient par le poignet.


       « Je la protègerai toujours.
       - Commence par la protéger de toi. »




Je ne lui laissai pas le temps de réagir à la dernière phrase que j'ai prononcé et je partis rapidement rejoindre Deborah qui me lançait un regard interrogateur. Louis était toujours là et parlait avec Eden et Joyce. Je lançai un clin d'oeil à ma meilleure amie afin de la rassurer et elle me lança un magnifique sourire.


       « Merci quand même Aly, débuta-t-elle.
       - Pourquoi « quand même » ?
       - Tu sais très bien que ça ne changera rien. Zayn est borné. Une discussion de plus ou de moins, il ne changera pas. Mais merci d'avoir essayé.
       - On ne sait pas ce qu'il a dans la tête. Peut-être qu'il aura un déclic, qui sait ? Il faut garder espoir, souris-je.
       - On verra bien ! S'exclamâmes Deborah et moi, en choeur. »




« On verra bien » est une expression qu'a toujours utilisé Deborah. Elle a toujours aimé prononcer cette phrase, je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs. Je pense que c'est sa manière à elle de se donner un peu d'espoir quant à son avenir. Elle la disait assez souvent et est rapidement l'une de ses phrases cultes. Maintenant, à chaque fois que l'une d'entre nous était incertaine de son avenir, on prononçait en même temps « on verra bien ». Désormais, quand je vais la « défendre » face à Zayn, on prononce cette expression en espérant que cette fois sera la bonne et qu'il décidera de la lâcher. Triste rituel...






* * * * * * *






Point de vue : Deborah Miller


La sonnerie retentit et annonça la fin de mon cours d'histoire-géographie, que j'ai adoré d'ailleurs. Je me levai puis rangeai mes affaires dans mon sac. Je ne pris pas la peine d'attendre Joyce puisque, malheureusement, nous n'étions pas dans le même groupe de langue.
Je marchai dans le couloir et tentai de me frayer un chemin parmi les secondes, les premières et les terminales qui se croisent. J'observai les élèves qui marchaient devant moi. Je reconnus une tignasse masculine brune que je préfèrerais croiser beaucoup moins souvent : Zayn Malik.
Il créait un passage que j'empruntai moi aussi. Je lui suivai à la trace sans pour autant le faire douter de ma présence. J'étais à une porte de ma salle de cours et je comptai m'arrêter le long du couloir quand je vis que lui aussi s'arrête.


En bref, je venais de m'apercevoir que Zayn et moi faisions partie du même groupe... Mais dites-moi que je rêve !
Il se retourna alors contre un mur en face de la salle et découvrit que j'étais là.
Comme à son habitude, il fit un sourire satisfait, content que le hasard ait bien fait les choses, pour lui, en tout cas.


       « C'est mon jour de chance, dis-moi.
       - Ce n'est pas le mien en tout cas, marmonnais-je. »




Le sourire de Zayn s'agrandit directement suite à ma réplique.


La prof de langue arriva et nous permit de pénétrer dans la salle. Zayn, qui était à ma droite, me fit signe de passer avant lui.


       « Les femmes d'abord.
       - Va te faire foutre avec tes formules de politesse, lui crachai-je alors que je le dépassai.
       - Allez au fond s'il-vous-plaît, prononça la prof qui, heureusement pour moi, n'avait pas l'air d'avoir entendu ma phrase.




J'écoutai sagement la prof sans lui rétorquer quoi que ce soit, en sachant très bien qu'elle voulait nous placer elle-même comme des gamins de huit ans...


Bref, les élèves faisaient leur apparition dans la pièce et bientôt, elle fut complète. Je reconnus quelques visages d'élèves qui étaient dans ma classe mais les autres élèves ne m'étaient pas tant familiers.


Mme Tiger, oui, c'est son nom de famille, très certainement pas très facile à porter, saisit une feuille d'appel sur son bureau et nous appela en suivant scrupuleusement l'ordre alphabétique.


       « Ici, je veux Malik Zayn, prononça-t-elle en relevant la tête vers le brun, et- »


Pas moi, pas moi, pas moi ! S'il-vous-plaît, il faut absolument que parmi les élèves qui reste il y en ait au moins un qui ait son nom de famille commençant par un M mais qui soit avant moi, pitié...


       - Et Maylink Steffie. »
       - Putain, souffle Zayn.


Merci ! Finalement, je pense que la chance ne me déteste pas tant que ça !


Je fis un magnifique sourire de soulagement puis vis Zayn se diriger vers la place indiquée, au deuxième rang, sur le côté mur, vers la porte, en ayant une mine désastreuse.
Steffie le suivit instantanément, impatiente de s'asseoir à côté du grand Malik.


Comment vous dire qui est Steffie ? Pour commencer, elle était de taille moyenne, plus petite que moi, blonde aux cheveux mi-longs, lisses. Elle avait des yeux très clairs. Elle était du genre "populaire" au lycée. Elle pouvait parfois se comporter comme une véritable garce mais sa présence n'était pas insupportable, elle faisait un peu sa "diva' mais cela restait dans la limite du raisonnable.
A ce que j'ai pu entendre de ma meilleure amie, Steffie est une fille très bavarde et beaucoup trop curieuse. Elle parle à longueur de journée, de tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Elle s'intéresse à tout et se mêle des affaires des autres, en fait, je crois que cette fille est une fouine ! Je me souviens que l'année dernière, elle avait organisé une immense fête de fin d'année et que rien n'avait dégénéré, ce qui m'avait fortement étonné d'ailleurs. Après peut-être n'était-ce que des rumeurs...


Quelques rumeurs couraient sur le fait qu'elle serait certainement attirée par Zayn mais je crois que je pourrais en avoir la confirmation assez rapidement. En fait, non, je pense que j'en ai déjà la confirmation puisque Steffie, qui venait à peine de s'asseoir à la gauche de Zayn, commençait déjà à lui parler et à lui sortir un sourire d'une blancheur éclatante. Zayn ne réagit même pas suite aux différentes phrases que lançait la blonde car le pakistanais était trop absorbé par son téléphone. Il ne daigna lui lancer un simple regard et tourna la tête vers moi lorsque Mme Tiger annonça que ma place était juste derrière lui.


Il rangea son téléphone dans sa poche et me dévisageait. Je me dirigeai vers ma chaise et déposai mon sac sur ma table. J'étais debout devant lui et sortais mes affaires lorsqu'il prononça quelques mots :


       « Je confirme, sourit-il. C'est mon jour de chance.»
 




Je ne rétorquai rien puisque je n'avais rien à dire, sa phrase n'avait pas besoin de réponse particulière. Je sortis mes affaires puis pris place sans jeter un seul regard vers mon ennemi qui, je le sentais bien, avait toujours son regard posé sur moi. Un garçon vint s'asseoir à ma gauche, je n'ai pas retenu son nom. Je ne le regardait que de façon brève, je vis seulement qu'il était blond et que ses yeux étaient clairs.


Mon dos collé contre le mur blanc, j'observai le reste de la salle avec minutie. Au fond se trouvait une armoire en bois et beaucoup d'exposés étaient affichés sur les murs du fond et de droite ainsi que différentes affiches parlant du Royaume-Uni, de l'Espagne et de la France. Les élèves écoutaient Mme Tiger qui énonçait les différentes séquences que nous allions aborder en français* et en espagnol.


Par chance, Zayn semblait plus intéressé par le dessin qu'il était en train de réaliser sur la première page de son cahier. Sa voisine de table jetait de temps en temps des coups d'oeil discrets vers lui, enfin pas si discrets que ça puisque je les voyais, et reprenait immédiatement après sa position initiale d'élève studieuse.
Quant à moi, j'avais ouvert mon cahier bleu de français et j'étais en train d'écrire sur ma page de garde. J'ai écrit en lettres manucrites « Français » et j'ai enluminé l'initiale du mot. Sur les côtés, j'écrivais quelques mots ou expressions françaises que je connaissais de différentes couleurs.


Par moments, je me surpris moi-même à observer Zayn. Lui aussi accollé au mur, il avait son coude gauche posé sur le sommet du dossier de la chaise et sa main reposait sur sa tempe tandis que sa main droite faisait quelques esquisses sur la feuille à carreaux. Son trait étaient fin, direct et confiant et ses yeux chocolats restaient concentrés sur son œuvre. Les traits de son visage étaient fins et ses cheveux bruns étaient relevés en arrière, comme ils le sont d'habitude, et ce depuis trois ans.


Sans y faire attention, cela faisait déjà plusieurs minutes que mon regard ne s'était pas détaché de cette page et aussi une dizaine de secondes que la main du pakistanais était fixée, arrêtée.


Je relèvai le regard vers lui et découvrai qu'il m'avait surprise. Ses yeux me fixaient intensément mais ce n'était pas ce qui me choquait le plus. Le plus surprenant dans son visage était sa bouche. Zayn n'esquisse it aucun sourire de satisfaction, alors même qu'il venait de me prendre sur le fait accompli. Non, il arborait un sourire radieux et non pas un semblant de sourire niais.
Ce sourire là venant de Zayn était le plus sincère que je connaisse, je pense.


Je soutenais son regard mais pas de façon péjorative. Ce regard n'était pas haineux, ce n'était un défi ni pour lui, ni pour moi, ce n'était pas une sorte de domination visuelle, pas cette fois-ci.
J'esquissai un sourire, peut-être un peu moins sincère que le sien car je ne comprenais pas pourquoi il m'en faisait un, mais j'en fis un quand même. C'était un sourire de compassion ou peut-être de mélancolie puisque pour la première fois depuis longtemps, je revoyais le Zayn d'avant...







* en français : c'est la LV1 de Deborah (l'équivalent de l'anglais en France et pour les cours de français, en France, je dirai cours d'anglais) ← si mon explication n'est pas très claire, dites-le moi !



* * * * * * * * * * * * * * * *

Hey, le chapitre IV est posté !

Il est venu avec de l'avance car j'ai bien avancé l'écriture et je n'ai pas voulu vous faire attendre plus longtemps...

L'inspiration était difficile à trouver mais elle est enfin arrivée.

Voici mes petites questions habituelles

Que pensez-vous de :

- L'épisode de la cantine ?
- La visite avec Louis ?
- Alysson qui défend sa meilleure amie ?
- Deborah et Zayn qui sont dans le même groupe de langue ?
- Steffie, la blonde, que va-t-elle faire par la suite ?
- Ce regard intense... ?

Dites-moi tout ce que vous pensez et puis aussi ce que vous imaginez pour la suite, à court ou long terme !

Gros bisous à toutes, merci de me suivre :D

Xx

- Mélina -

Tags : FanFic, Deborah Miller, Zayn Malik, Alysson Bowen, Chapitre IV
​ 75 | 22 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.229.194.198) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 06 février 2015 00:45 via Skyrock iPhone

Modifié le samedi 14 novembre 2015 15:17

Ses archives (41)

  • Chapitre III : La menace ne sert d'arme qu'aux menacés ven. 30 janvier 2015
  • Chapitre II : Agis avec ton ennemi comme s'il pouvait devenir ton ami ven. 16 janvier 2015
  • Chapitre I : Vous n'aurez jamais une deuxième chance de faire une première bonne impression sam. 03 janvier 2015
  • Prologue jeu. 25 décembre 2014
  • Présentation mar. 23 décembre 2014
  • Des nouvelles de moi, de MWZ...
    Bonjour tout le monde !   Cela fait un...
    dim. 20 août 2017
  • Précédent
  • Suivant
  • Précédent
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • ... 14
  • Suivant

Design by Mistakes-With-Zayn

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (3 abonnés)

RSS

Mistakes-With-Zayn

Masquer Voir son profil
Photo de Mistakes-With-Zayn
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 396 sources
  • 506 fans
  • 25 honneurs
  • 41 articles
  • 2 436 kiffs
  • 2 924 commentaires
  • 54 tags
  • 19 889 visites
Jouer

N-T-M--x3 Sorry Seems To Be The Hardest Word - Elton John.

Ajouter

Création : 12/12/2014 à 09:08 Mise à jour : 20/08/2017 à 15:47

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile